Après 2 jours de navigation depuis les iles Turks et Caïques, nous jetons l’ancre à Calabash Bay sur Long Island. L’eau est tellement transparente que nous pouvons voir l’ombre du bateau sur les fonds sablonneux.
Comme à chaque arrivée dans un nouveau pays, PB s’acquitte des formalités d’entrée. Le bureau des douanes est loin, alors il lui faut faire du stop pour s’y rendre. Mais sur une petite île comme Long Island, c’est plûtot facile ! Et puis cette fois, les papiers sont vites faits et les douaniers sont vraiment sympa, ça change un peu des dernières escales…
Après une bonne sieste pour récupérer de ces deux jours de navigation, nous filons sur l’une des plages qui bordent Hoosie Harbour. L’eau est très peu profonde, alors notre petit mouss’ s’en donne à cœur joie !

Nous filons dès le lendemain dans les Exumas, et plus exactement à George Town. Nous devons avancer afin de rejoindre Nassau avant le 6 avril, date à laquelle nous avons RDV à l’embrassade américaine pour nos visas. George Town est une petite ville construite autour du Lac Victoria où nous pouvons débarquer en annexe. La ville n’a rien d’extraordinaire, si ça n’est, encore une fois, une laverie automatique et quelques supérettes plus ou moins bien achalandées.

Pause technique faite, nous ne trainons pas et partons vers le mouillage de Black Cay. Sur l’île voisine, White Cay, nous faisons la connaissance des célèbres cochons bahaméens. S’ils sont mignons au début, ils deviennent vite oppressants, jusqu’à monter dans l’annexe pour chercher de la nourriture. Et une truie de 500kg dans l’annexe, ça n’est pas facile à déloger !

Nous remontons ensuite tranquillement les Exumas en profitant des magnifiques mouillages, notamment celui de Great Guana Cay, jusqu’à Highborne Cay d’où nous pouvons traverser l’Exuma Bank pour rejoindre Nassau. L’Exuma Bank, kesako ? C’est un grand banc de sable parsemé de têtes de corail, alors pour naviguer, ça ne fait pas réver, surtout avec 2 mètres de tirant d’eau ! Alors on suit la trace d’un mega-yacht qui passait par là, et avec une veille attentive Culbuto traverse le banc avec brio.

 

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Nous voilà donc à Nassau, quelques jours avant notre RDV à l’ambassade.
Ici, cinq paquebots de croisières nous attendent… Mais finalement, la ville à ses bons quartiers et nous trouvons à nous occuper : usine de cigares, brasserie artisanale, chocolaterie, usine de rum cake…
Une fois le RDV passé, nous partons pour Eleuthera en attendant de récupérer nos passeports avec le précieux visa…

Nous jetons l’ancre à Hatchett Bay, mouillage très abrité, car la météo des prochains jours n’est pas très clémente. Ici, pas grand chose à faire mis à part quelques balades pour se dégourdir les jambes entre les grains…
Le mauvais temps passé, nous descendons à Governor Harbour où nous louons une voiture pour explorer l’île. Les paysages sont variés. Entre grottes, cénotes, plages paradisiaques et bassins taillés dans la roche, nous trouvons largement de quoi occuper nos deux jours de location.

Et puis, un soir, le temps se brouille et les orages inondent le ciel autour de nous. Océane, elle, dort paisiblement dans sa cabine quand nous sortons dans le cockpit prendre l’apéro. Apéro rapidement avorté quand les pluies torrentielles puis le vent, jusqu’à 50 nœuds, viennent s’inviter. Les orages éclatent à quelques centaines de mètres. C’est le déluge, tous les bateaux au mouillage allument leurs feux et surveillent les voisins. Culbuto gîte, un coup à gauche, un coup à droite et tire violemment sur son ancre. Nous dérapons une fois, mais par chance notre ancre raccroche rapidement. Le vent se calme et le tonnerre faiblit. Notre petit mouss’ n’a pas ouvert un œil. La nuit sera tranquille.

C’est maintenant l’heure de regagner Nassau pour récupérer nos passeports. Au mouillage, nous rencontrons un couple de jeunes Canadiens qui arrivent d’Ontario. On saute sur l’occasion pour partager un diner. Océane, quant à elle, s’approprie le parc pour enfants.

Visas en poche, nous avons tout pour regagner les Etats-Unis. Mais pour le moment, la météo s’y oppose. Alors nous rallions les Abacos, encore une fois sous les orages, et profitons des derniers jours aux Bahamas. Nous fêtons l’anniversaire du capitaine et les 4 ans du départ en bateau à Hope Town, puis partons à Man-O-War, escortés par les dauphins, guetter un créneau météo qui semble de dessiner…

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